Communiqué 13 novembre 2021

Le CFCM est profondément indigné par les dernières déclarations intempestives et diffamatoires du recteur de la mosquée de Paris, M. Chems eddine Hafiz, à l’égard de l’institution représentative du culte musulman.

Au moment où la Nation rendait hommage aux compagnons de libération dont font partie nos ancêtres, M. Hafiz, usant d’un langage injurieux, s’est montré indigne de la fonction du recteur de la mosquée de Paris. Celle-ci, rappelons-le, a été érigée en 1926 en signe de gratitude et de reconnaissance des sacrifices de milliers de soldats musulmans morts pour la France pendant la première guerre mondiale.

Au moment où l’islam et les musulmans de France sont la cible d’attaques hostiles et islamophobes, l’instrumentalisation par le recteur de la mosquée de Paris d’une prétendue non invitation à la cérémonie du 11 novembre 2021 est particulièrement choquante d’autant plus qu’il a bien été invité à cette cérémonie comme l’a précisé l’Élysée.

Il est à préciser également qu’à l’instar des représentants des autres cultes, le président du CFCM a été invité à cette cérémonie comme cela l’a toujours été par le passé. Contester la légitimité de cette invitation en alléguant que le CFCM « est dans la défense d’intérêts étrangers », est une attitude irresponsable, dangereuse et condamnable.

Aussi, le CFCM est en droit de s’interroger sur la finalité de cette indignation théâtrale et s’insurger contre les propos diffamatoires proférés à son encontre.

Dans la période difficile que nous traversons, face aux nombreux défis que notre pays et nos concitoyens doivent relever dans l’unité et la solidarité, tout responsable qui se respecte doit montrer l’exemple et honorer la mission dont il est investi au service de l’intérêt général. Les responsables musulmans sont particulièrement attendus dans la lutte contre l’extrémisme qui dévoie leur religion et la défense de la dignité des musulmans de France.

Paris, 13 novembre 2021 Bureau du CFCM

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